Portraits in corpore

Création 2000

Installation chorégraphique pour 2 à 10 danseurs
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Giacinto Scelsi (Trio à cordes 1958 et autres morceaux choisis)
Vidéo Angelin Preljocaj
Post production vidéo Yankel Murciano (PAD)
Scénographie Adrien Chalgard
Lumières Patrick Riou
Costumes Sylvie Meyniel
Danseurs à la création Julie Bour, Emilio Calcagno, Bérengère Chasseray, Hervé Chaussard, Sébastien Durand, Soleil Koster, Loic Noisette, Stéphanie Pons, Isabelle Arnaud, Célina Chaulvin
Coproduction Ballet Preljocaj, Espace des Arts de Chalon-sur-Saône
Résidence de création Espace des Arts de Chalon-sur-Saône
Avec le soutien de Productions Autrement Dit, Groupe Partouche - Casino municipal Aix/Thermal
Première le 26 mai 2000 à la Cité du Livre, Aix-en-Provence
Le projet s’est élaboré en différents stades : 1ère étape : filmer chaque danseur chez lui dans son univers intime et personnel en le montrant dans une activité quotidienne familière choisie en concertation entre le chorégraphe et le danseur. 2ème étape : écrire avec chacun d’eux un solo qui met en jeu le corps dans un rapport avec la première étape : rapport direct, indirect, réactif, à contrario ou en similitude détournée. 3ème étape : confronter les deux activités du corps : l’une quotidienne et intime ? spontanée ?? l’autre professionnelle, travaillée réfléchie ?? Le corps aiguisé en regard du corps fonctionnel. 4ème étape : rapprocher le spectateur du travail du danseur, lui donner une libre circulation dans un dédale d’espace compartimenté, où chaque danseur, dans son univers personnel restitué par la vidéo, nous offre le solo correspondant : libre à chaque visiteur de s’arrêter, de passer au suivant, de s’attarder ou de revenir en arrière. Jeu de l’oie mental dont chaque case nous livre un portrait de danseur incarné de quotidien et d’intime.

LA PRESSE EN PARLE


« Son écriture dynamique, incisive, ralentit, flotte comme saisie par le doute, toute à lʼécoute de la singulière intensité de chacun… »
Le Monde

« Frappés, vous êtes sous le choc de tant de grâce ; cʼest le coup de grâce… Un univers original, dʼune grande force plastique, dʼune beauté trouble, où lʼintime se donne à voir non sans plaisir ni malaise… »
La Marseillaise

« Avec ses portraits délicieusement kitschs, il signe un très beau compliment à ses danseurs en les sacrant interprètes. Un spectacle bien vivant. »
Les Saisons de la Danse