Noces

Création 1989

Pièce pour 10 danseurs
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Igor Stravinsky, Noces
Interprétation Les Percussions de Strasbourg et le Chœur contemporain d'Aix-en-Provence
Sous la direction de Roland Hayrabedian
Conception et réalisation costumes Annick Goncalves, Caroline Anteski
Lumières Jacques Châtelet
Choréologues Noémie Perlov, Dany Lévêque
Danseurs à la création Alvaro Morell, Angelin Preljocaj, Christophe Haleb, Florence Vitrac, Hélène Desplat, Magali Caillet, Philippe Madala, Roser Montllo-Guberna, Silvia Bidegain, Xavier Nickler
Commande de la Biennale nationale de la Danse du Val-de-Marne
Coproduction Maison des arts, Créteil, TNDI Châteauvallon, Toulon, Alpha - FNAC, Arsenal, Metz, Centre national des arts, Ottawa, Compagnie Preljocaj
Avec l'aide à la création du Conseil général du Val-de-Marne, Ministère de la culture et de la communication - Direction de la Musique et de la Danse (Fonds de promotion chorégraphique), ADAMI, SPEDIDAM
Soutien Théâtre du Merlan, Marseille, Services culturels de l'Ambassade du Canada
Durée 35min
Première le 18 mai 1989, Biennale nationale de la Danse du Val-de-Marne, Maison des Arts de Créteil

« Aussi loin que remonte ma mémoire, les Noces ont toujours sonné pour moi comme une étrange tragédie : tradition des Balkans ou regard d'un enfant fantasque, je savais qu'autour de la mariée, toujours absente des convivialités, le mystère s'épaissirait à mesure que les demoiselles d'honneur s'occuperaient d'en faire cette monnaie d'échange qui passera d'une famille à une autre, et puis, qu'elle apparaîtrait au moment ultime, lorsque toutes les consciences embuées par une journée de douce ivresse, se tourneraient vers elle pour ne plus ignorer ce pressentiment du drame dont elle était le reflet voilé.
Alors s'offrant comme une forme renversée d'un rituel funèbre, elle verserait les larmes en s'avançant vers le rapt consenti. »

Angelin Preljocaj

LA PRESSE EN PARLE


« Preljocaj s’attaque à son tour à la géniale partition de Stravinsky et signe un chef d’œuvre. »
Le Monde

« Les enchaînements de pas compliqués, rapides, qui déferlent à l’impromptu, sont époustouflants. »
Le Devoir

« Humour, tendresse et violence scandent cette guerre des sexes où chacun épouse une gestuelle sans concession, dense, prenante et enchanteresse. Ovation garantie. »
Le courrier de Genève

« L’ordre et le chaos se succèdent dans leurs affrontements, où des poupées de chiffon, dans la candeur des voiles, symbolisent la barbarie des épousailles. »
L’Express

Autour de la création